Quand la pression monte, notre réflexe c’est : travailler plus fort. Et si nous avions tout faux ? Quelques pistes pour résister au credo qui consiste à cumuler les heures.
Imaginons : Nous sommes à quelques semaines d’une échéance critique. Le management est nerveux. Spontanément, en tant que chef de projet, je leur dis que si c’est nécessaire nous travaillerons 20 heures par jour.
16h : Nous devons mettre une version du logiciel du client en production le lendemain matin.
17h : Corrections de dernière minute. Tout le monde s’affaire.
18h30 : Tout le monde part sauf deux collègues qui se chargent de compléter la préparation du matin.
19h : Stupéfaction : le numéro de la version est faux ! On ne peut pas poursuivre : tout est retardé par une erreur d’inattention.
Travailler 20 heures par jour ? Inutile, voire contre productif.
Ce matin, j’ai lu que 20% des accidents professionnels sont répertoriés parmi ceux qui dorment moins de 7 heures par nuit et travaillent plus de 50 heures par semaine. Et si on changeait de paradigme ?
Quelques pistes :
Limiter le nombre d’heures travaillées consécutivement
Prendre le temps de prioriser les tâches à faire
Commencer par les tâches les plus importantes
Planifier de façon pessimiste
Prôner la qualité plutôt que la quantité
Prendre des pauses régulièrement
Et surtout, résister au mouvement de panique. Faites confiance qu’il vaut mieux en faire moins ET le faire bien !
Et vous, qu'en pensez-vous ? Avez-vous des expériences similaires ou différentes ? Faites-moi en part, je serai ravie d'en discuter avec vous!
Illustration : œuvre de Mélanie Bénard Tremblay, 2019, © Marakoudja.
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